GLASFURD Guinevere : les mots entre les mains
Helena sait lire. Helena sait écrire. Enfin, plus ou moins car en 1634, utiliser une plume bien taillée, de l’encre et du papier, produits rares, ce n’est pas à la portée d’une servante, à Amsterdam comme ailleurs. Alors, Helena, avide de mots, ne peut s’exercer qu’avec du jus de betteraves sur de la pâte à pain durcie et elle s’y applique.
Dans la maison du libraire où elle travaille, prend pension un étranger, un Français, « Monsieur », isolé dans sa chambre, il s’adonne à de mystérieux travaux. Sa réputation est plutôt sulfureuse. Il s’agit de René Descartes.
Mathématicien, philosophe, ses idées dérangent l’ordre intellectuel établi et « Monsieur » voyage beaucoup pour éviter les ennuis.
Helena l’intrigue, lui plaît, il l’aime, à sa manière très égocentrique ! La relation se concrétise par une grossesse, Descartes s’occupera de l’enfant et éventuellement de la mère.
Ce roman se fonde sur des faits avérés, Descartes fut bien le père d’une petite fille née d’une servante. Le reste, l’auteur l’invente … mais pourquoi ne serait-ce pas vrai ?