ZUMAS Leni : les heures rouges
Elles sont quatre et elles ont chacune un rapport différent à la maternité. L’auteur les présente, par chapitres alternés, suivant leur occupation principale, Gin, la guérisseuse, Ro, la biographe, Susan, l’épouse et Mattie, la fille.
Ro voudrait devenir mère, hélas, elle n’a pas de compagnon, les spermatozoïdes injectés se heurtent à une forme de stérilité et elle est en train d’atteindre la limite d’âge. Mattie attend un bébé mais à 17 ans, cela ne l’arrange pas. Susan en a par dessus la tête de sa vie limitée à ses enfants et à son mari. Enfin, Gin est suspectée de sorcellerie parce qu’elle soigne avec des plantes et aide les femmes qui refusent leur grossesse.
On le voit, leur histoire se situe dans un futur où les interdictions concernant l’enfantement sont strictement observées : pas d’avortement, pas de PMA, pas d’adoption par une femme seule. Ces femmes sont toutes en difficulté.
Le roman est donc moins un roman d’anticipation que la dénonciation d’une régression en marche…