BERGMANN Emmanuel : Max et la grande illusion
Max n’est pas un lutteur comme pourrait le laisser imaginer la couverture du roman, Max est un petit garçon désespéré par le divorce de ses parents dont il se croit responsable.
Le hasard d’une chute le met nez-à-nez avec la pochette d’un vieux vinyle : le grand illusionniste Zabbatani a enregistré jadis «Le sortilège de l’amour éternel». Max est enthousiaste, voilà la solution. Hélas, comme le disque est abîmé à l’endroit crucial, le gamin entreprend une quête pour retrouver le magicien. Il le déniche dans un hospice où il végète, un peu gaga et encore très porté sur le sexe. N’empêche, Max garde confiance.
En fait, Zabbatini n’est qu’un faux médium, un vieux juif qui parvint à se sortir des situations les plus complexes grâce à un baratin très maîtrisé, et un code moral très souple. Et il en fallait des dispositions pour passer, notamment, entre les mailles des nazis ! Une longue vie, pleine de rebondissements, mais comme medium, bof.
Alors ce sortilège sur lequel Max fonde tant d’espoir ?