LEON Donna : deux veuves pour un testament
En rentrant de courtes vacances qui lui ont permis de voir son amant sous un nouveau jour et de rompre avec lui, Anna Maria regagne avec bonheur son appartement vénitien. Pour prendre son courrier, elle descend chez sa voisine et la découvre morte, allongée par terre. Le sang qui s’étale sous la tête l’engage à appeler la police et délivre ainsi le commissaire Brunetti d’un dîner interminable en compagnie de personnages déjà bien connus des lecteurs de Donna Leon.
Mort naturelle ou assassinat ? Crise cardiaque en tout cas.
Qui est cette victime ?
Tout le monde en dit du bien. Institutrice retraitée, elle se rend régulièrement dans une maison de retraite pour écouter gentiment des vieillards dont la vie est derrière eux et qu’ils aiment à raconter.
Est-ce une piste ?
Elle aide aussi des jeunes femmes en difficulté, traquée par des compagnons violents.
Autre piste ?
De toute façon, la dénonciation désabusée des dévoiements des hommes politiques italiens se révèle aussi importante que l’intrigue policière.
Et quel plaisir de retrouver les plats cuisinés par Paola, les escarmouches entre Chiara et Raffi, c’est à dire le soutien de la quotidienneté tranquille face aux agressions d’un monde dont on ne peut plus espérer grand chose.
P.S.
Le titre donné à la traduction française est aussi une énigme.